Publié le 8 octobre
Un mois et demi après l’installation du camp de réfugiés sur la place du 1er Mai, la mobilisation continue de s’amplifier. Malgré cela, la préfecture continue de faire la sourde oreille.
Le centre-ville de Clermont a de nouveau résonné au rythme des slogans en faveur de l’accueil des réfugiés, ce lundi 8 octobre. Alors que le camp de la place du 1er mai est en place depuis près d’un mois et demi, ils ont été plus de 500 à défiler pour demander le relogement et la régularisation des sans-papiers qui y vivent. Une délégation a été reçue par la préfecture, qui continue d’ignorer les revendications des associations. « Nous serons jugés par l’Histoire », a rappelé un militant. « Et elle se souviendra de celles et ceux qui se sont battus pour ne pas laisser les gens crever dehors. »
Davy Delfour